La botanique, ou phytologie, est la science qui regroupe l’ensemble des disciplines étudiant les végétaux. Plus de 550.000 espèces d’organismes vivants ont été à ce jour recensés. Les botanistes par leurs inventaires, collections et méthodes de classification participent ainsi à une meilleure connaissance et compréhension du vivant.

La nature a toujours été un moteur de la création artistique. Les éléments, la faune, la flore ont contribué à diversifier les palettes de la représentation et permis d’apprendre à décrire pour mieux connaître. Une légende raconte que l’écriture chinoise serait née de l’observation d’empreintes d’oiseaux dans le sable.

Les artistes répertorient eux aussi des données, pour créer d’autres archives visuelles.
Motoco en ce sens construit une forme d’écosystème du sensible qui réunit sur le site des anciennes usines textiles DMC à Mulhouse, professionnels et explorateurs des métiers de la création. Dans un vaste bâtiment de briques rouges se rencontrent, se confrontent maintes disciplines et multiples médiums comme vecteurs d’expressions plastiques, scéniques voire musicales.

A chacun ses territoires insolites… Mais il semblait naturel d’engager une conversation entre des artistes liés à Motoco et le public de la Fondation François Schneider, de réunir le végétal et l’eau et d’en imaginer les possibles dialogues.

L’exposition Botanica en accepte l’hypothèse depuis un ici qui prospecte les ailleurs, ceux d’une forêt allemande, d’une plante d’intérieur, d’une pousse germée, d’un arbre africain ou cantonais, d’une feuille de bananier, d’une tourbe millénaire, d’herbes bleues et autres reflets de froides frondaisons soudainement projetées en une pleine lumière.

 

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Visuel : Emmanuel Henninger, Somnambulistic Forest, 2020.
Encre de Chine sur papier 40 x 60 cm. Courtesy of the artist.